Expatriation : que faut-il savoir ?

Un expatrié est quelqu’un qui quitte sa patrie pour s’installer dans un autre pays que ce soit pour des raisons familiales, professionnelles, de découverte de pays étrangers mais également pour des raisons relatives à l’exil. L’expatriation se différencie de l’immigration en ce qu’elle s’étale sur un séjour plus ou moins long mais avec la perspective du retour dans son pays originel.

Quelles sont les étapes d’une expatriation réussie ?

Partir à l’étranger peut être une valeur ajoutée à sa carrière professionnelle ou à son épanouissement personnel si toutefois les différentes étapes sont respectées. Lesquelles sont :

  • L’étape de décision : si l’expatrié est marié avec des enfants, la décision doit découler d’une décision commune entre les différents membres de la famille. A cet effet, il importe de s’informer dans la mesure du possible sur les modalités de vie du pays qu’on s’apprête à rejoindre (les opportunités de travail pour les deux conjoints, par exemple). Chacun des membres de la famille doit se fondre sans peine dans le cadre de ce nouveau mode de vie.
  • L’étape de préparation : c’est sans doute l’étape la plus importante car si le futur expatrié s’y prépare dans les normes, il se facilitera considérablement la tâche une fois sur place. Le choix de l’entreprise, par exemple, qui s’engage à recruter l’expatrié peut être déterminant. Cette dernière peut lui prêter assistance dans le déménagement, la recherche d’un logement ou dans les formalités administratives, souvent éreintantes. L’expatrié a également tout intérêt à choisir le contrat de travail qui lui est le plus bénéfique.
  • La phase d’adaptation : celle-ci est déterminante car elle peut faciliter l’intégration de l’expatrié et rendre sa vie plus agréable. Il convient, pour cela, d’apprendre de prime abord la langue du pays d’accueil, de s’imprégner de sa culture, de ses diversités historiques, sociales, sociétales, culinaires. De se mélanger, en outre, à la population, d’élargir ses connaissances au-delà de ses voisins et collègues de travail. D’éviter surtout l’entre-soi et le communautarisme car ils freinent toute tentative d’assimilation et encourage l’isolement social.
  • Le retour au bercail : il n’est pas recommandé de négliger cette étape car elle revêt également son importance. En effet, pour « réussir » son retour, il ne faut pas couper les ponts avec son ancienne entreprise ni avec son réseau professionnel. Il faut également prendre ses précautions pour ne pas perdre l’école de ses enfants ou l’emploi du conjoint.

Il faut, enfin, savoir que les règles qui s’appliquent dans son pays ne sont pas forcément les mêmes que dans son pays d’accueil, chaque expatrié est donc responsable de ses actes et pourrait, en cas d’infraction de certaines normes locales, convoqué en justice.